Les différents types d'éclairage
La boutique du parfumeur GELLÉ FRÈRES, Paris
Cette semaine, on vous propose de définir les différents types d’éclairages qui peuvent cohabiter et se compléter.
L’éclairage général
Il a pour fonction d’éclairer la globalité de la pièce. C’est celui qu’on allume en premier en entrant dans une pièce. Sa fonction est d’éclairer suffisamment pour nous permettre de nous diriger d’une part et de donner le ton de la pièce d’autre part. En général, on opte pour un éclairage relativement doux pour éviter d’être ébloui au moment d’entrer dans la pièce.
On privilégie souvent les luminaires de plafond comme les suspensions, les plafonniers, les lustres… Un lampadaire peut aussi faire office d’éclairage général tout comme des appliques, mais comme l’éclairage est bien souvent indirect et s’avérer insuffisant.
L’éclairage direct / indirect
L’éclairage direct, c’est la lumière projetée directement du luminaire vers la zone nécessitant d’être éclairée. Il a l’avantage d’être plus efficace mais il peut aussi être source d’éblouissement et créer beaucoup de contraste. Pour éviter la gêne, on évite de le placer dans le champs de vision. On le situe au-dessus, en plafonnier ou en suspension pour éclairer une table de salle à manger par exemple, ou encore avec un diffuseur pour que la lumière soit plus douce et homogène dans toute la pièce. L’éclairage direct est très utilisé pour éclairer une zone de travail : un bureau avec une lampe de bureau, un plan de travail de cuisine éclairé avec des spots…
Hotel national des Arts et Métiers, Paris
Dans l’éclairage indirect, par opposition, on va utiliser une surface intermédiaire comme réflecteur entre la source lumineuse et la zone à éclairer. On peut projeter la lumière d’un lampadaire vers un plafond ou une applique vers un mur par exemple. Les risques d’éblouissement sont limités, on crée une lumière d’ambiance mais on perd en efficacité.
De nombreux exemples d’éclairage indirect sur cet article.
L’éclairage mixte
Il combine l’éclairage direct et indirect dans une même source lumineuse. Un exemple très commun, c’est la lampe avec un abat-jour. Environ 60% de la lumière est projetée vers le bas (éclairage direct) et 40% vers le plafond (éclairage indirect), à la fois lumière utile vers le bas et tamisée dans la pièce.
L’éclairage directionnel
Il sert à mettre en valeur un objet ou à éclairer une zone de travail particulière. Concrètement, il peut s’agir d’un spot, d’une lampe de bureau, d’un éclairage de tableau. Le faisceau est très ciblé et focalisé sur la zone à éclairer.
L’éclairage fonctionnel
L’éclairage est dit fonctionnel quand il répond à une fonction particulière. Par exemple, pour l’éclairage d’une allée de jardin ou d’un escalier, l’éclairage peut être décoratif pour souligner les courbes de l’allée, le galbe de l’escalier mais aussi fonctionnel pour nous aider à suivre l’allée ou ne pas rater une marche.
Voici une mise en application de ces concepts :
Dans ce bar, direct ou indirect ?
Lumière directe et fonctionnelle au-dessus du bar, indirecte pour le néon.
Dans ce RESTAURANT ?
Dans cette salle, les plafonniers sont directs mais avec un diffuseur qui créé un éclairage général. Au plafond, les spots projettent une lumière directionnelle vers les murs pour créer un éclairage indirect, de même que les appliques murales. Enfin, on remarque un petit bandeau lumineux au ras du sol, lumière indirecte et décorative.
Restaurant Gaga King Glory, Shenzhen/China
Et Ce luminaire ?
Très intéressant car il produit une lumière directe pour toutes les personnes se trouvant en dessous mais aussi une forte lumière indirecte projetée au plafond. L’abat-jour étant composé de plusieurs rubans, il produit aussi un éclairage décoratif par le biais du jeu d’ombres et de lumières.
A bientôt pour un prochain article où l’on parlera de la façon d’éclairer une pièce à vivre.